Au même titre que le web 3.0, la robotisation fait office de phénomène révolutionnaire qui ne cesse de se développer, marquant le point culminant de l’évolution de l’industrialisation. Certes, les avantages qu’elle met sur la table sont considérables pour les entreprises et les managers, mais comme toute innovation, elle soulève néanmoins des questionnements sur les conséquences qu’elle pourrait engendrer. Zoom sur les avantages et les inconvénients de la robotisation !

Avantages de la robotisation : une performance hors pair

Depuis l’aube de l’industrialisation, l’humanité n’a eu de cesse, tout au long de son histoire récente, d’optimiser sa productivité. Ce fut notamment le cas avec l’introduction de la machine à vapeur lors de la Révolution Industrielle, qui a marqué un tournant significatif. A l’heure actuelle, on peut résolument dire que nous sommes au point culminant de cette évolution, les robots industriels étant « indéboulonnables » de la chaîne de production. Et qui dit robots, dit automatisation, et donc peu ou pas d’intervention humaine. Pour quels avantages ?

Commençons par une évidence : les robots surpassent, de loin, l’homme en termes de vitesse et de précision. Ils sont capables de travailler 24 heures sur 24, sans pause ni vacances, ne tombent pas malades et ne font jamais grève. Ces avantages se traduisent par un gain évident de productivité, primordial pour rester compétitif sur un marché mondial ultra concurrentiel. En outre, l’emploi de robots permet de réaliser des tâches potentiellement dangereuses pour l’homme, comme travailler dans un réacteur nucléaire. Pour l’ingénieur Jean Jacques Topalian c’est un atout majeur de pouvoir éloigner l’homme du danger. Car, et c’est une autre évidence, les machines offrent un niveau de sécurité supérieur, pour la simple raison qu’elles sont réparables en cas d’accident…

Et puis il ne faut pas omettre l’efficacité économique de l’automatisation. L’exemple le plus éloquent à ce niveau remonte au début du 20e siècle, avec la rationalisation de la production de la « Ford Tin-Lizzy » dans les années 1910 – 25, qui a rendu cette voiture particulièrement accessible aux personnes à faible revenus aux Etats-Unis.

Quid des limites de la robotisation ?

Sans surprise, la robotisation a aussi ses limites, ses défis économiques et sociaux… en un mot : ses inconvénients. Tout d’abord, rappelons que les robots consomment plus d’énergie et leur mise en place nécessite un investissement conséquent. De plus, un seul dysfonctionnement du système robotique peut paralyser l’ensemble de la production, engendrant des pertes financières qui, parfois, peuvent se mesurer en millions, voire en milliards.

Et que dire du risque de destruction d’emplois, un sujet pour le moins préoccupant. En effet, l’augmentation du nombre de robot dans les usines est une vraie menace pour plusieurs emplois, ce qui risque de pousser le chômage vers le haut, et donc de diminuer la consommation. Autre impact potentiel : la baisse des cotisations sociales et ses conséquences sur l’économie nationale. Et puis rappelons que certaines tâches ne peuvent être prises en charge par un robot, notamment celles qui nécessitent l’usage de la main humaine, dont les fonctions restent bien complexes à imiter pour un bras métallique.