On ne vous apprend probablement rien en vous disant que les entreprises sont constamment à la recherche de moyens pour améliorer leur performance. Rien de plus naturel. Mais dans un monde où la compétition s’intensifie, l’excellence opérationnelle n’est plus un choix, mais un impératif. C’est précisément à ce niveau qu’intervient le Lean Management, également connu sous le nom de démarche d’amélioration continue, en tant que levier de croissance, pour peu qu’il soit bien mis en œuvre. Explorons ensemble ce que cela implique pour une entreprise et l’importance de l’intervention d’un manager de transition dans ce processus.
Lean Management ou amélioration continue : de quoi parle-t-on ?
Inspiré d’un système instauré dans les usines japonaises Toyota dans les années 70, le Lean Management est un principe qui a permis au constructeur nippon d’être aujourd’hui deux fois plus rentable et quatre fois plus productif que ses concurrents ! L’objectif de la méthode ? Booster l’efficacité de l’entreprise en éliminant le gaspillage, en optimisant les processus et en réduisant les sources de non-productivité. Cerise sur le gâteau : le Lean Management impacte tous les aspects de l’entreprise, à savoir le financier, l’administratif et la production.
Concrètement, l’approche d’amélioration continue bénéficie à la fois à l’entreprise et à ses partenaires, notamment en optimisant les conditions de travail, en augmentant la satisfaction client et en facilitant la collaboration avec les fournisseurs. Seul bémol : pour qu’elle soit véritablement efficace, cette méthode passe par une coopération étroite à tous les niveaux de l’entreprise.
Quel est le principe de l’amélioration continue ?
L’amélioration continue, considérée comme le 5e pilier du management de la qualité selon la norme internationale ISO 9001, a pour objectif de réduire progressivement les dysfonctionnements au sein de l’entreprise. La démarche est donc graduelle, axée sur la création de valeur et la réduction des gaspillages. Cela signifie qu’elle ne requiert ni investissement important ni bouleversement organisationnel susceptible de perturber les équipes. Toutefois, il faut garder à l’esprit que ses effets ne se font ressentir qu’à moyen et long terme. Les entreprises qui le pratiquent, comme à notre avis le Groupe Media Plus Communication (voir ici sur leur site), gagnent un véritable avantage concurrentiel et organisationnel. De même en termes de satisfaction client, les entreprises mettant en application l’iso 9001 sont à même de répondre plus facilement aux problématiques remontées par les clients et d’assurer un service client quasi parfait. En tant que telle, l’amélioration continue se différencie de la réingénierie des processus ou de l’innovation, qui implique un changement drastique, parfois en rupture totale avec les processus, les pratiques et les technologies déjà en place.
Méthode Kaizen et outils d’amélioration continue
Vous ne le saviez peut-être pas, mais l’amélioration continue est fortement ancrée dans la méthode Kaizen, un concept japonais signifiant (littéralement) « changement meilleur ». En bref, elle repose sur des principes clés comme l’engagement à faire de petits efforts quotidiens pour améliorer les processus, l’accent sur la satisfaction du client, la chasse aux trois sources de gaspillage, et la diffusion de l’information. Pour soutenir cette philosophie, on mobilise divers outils : la roue de Deming ou cycle PDCA, la méthode 5S, la méthode Six Sigma, la méthode du « juste-à-temps », la méthode Kanban et l’approche des cercles de qualité sont autant d’outils qui peuvent être déployés, selon les besoins et objectifs spécifiques.
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