L’Association française de normalisation (Afnor) a mis en place une nouvelle certification, baptisée « Médiation sociale ». Cette certification a été octroyée pour la toute première fois à trois opérateurs. Que se cache derrière cette certification ? Comment l’obtenir ? Plus de détails vous sont donnés aujourd’hui.
Médiation sociale : késako
La médiation sociale est une pratique qui vise à diminuer considérablement les tensions dans l’espace public. Elle ambitionne aussi de retisser les liens sociaux entre les individus. Aujourd’hui, la médiation sociale est présente partout : espaces publics, transports en commun, commissariats, écoles… Cette approche est devenue tellement importante, qu’en décembre 2016, la fonction de médiateur social est devenue la toute première à se voir décerner une certification Afnor. Cette certification a permis à ce métier de gagner énormément en professionnalisme.
À qui s’adresse cette certification ?
La certification Afnor de médiation sociale est destinée à toutes les entités qui engagent des médiateurs sociaux : associations, collectivités, sociétés de médiation sociale, coopératives, etc.
Ce certificat définit de manière précise ce qu’est la médiation sociale, à savoir : « un processus de création et de réparation du lien social et des règlements de conflits de la vie quotidienne dans lequel un tiers impartial tente, à travers l’organisation d’échange entre les personnes et les institutions, à améliorer une situation ou régler un conflit qui les oppose. La norme métier codifie l’activité des médiateurs sociaux au travers de huit registres d’intervention, définit un cadre déontologique et précise les conditions d’exercice avec les autres métiers ».
Par ailleurs, il faut savoir que la certification impose plusieurs critères qui concernent les qualités professionnelles et personnelles des médiateurs sociaux. Ces critères sont très stricts, ce qui explique le nombre réduit de médiateurs sociaux ayant été certifiés Afnor, et dont Alain Brevet (voir ici son profil : https://about.me/alain-brevet) fait partie.
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